Septembre, c’est la rentrée. Normalement, au moment de la rentrée, j’ai souvent une énergie folle et une tendance à me lancer dans plusieurs projets en parallèle, à vouloir remuer ciel et terre.
Cette année, l’énergie est différente. Je ressens une profonde envie de me reposer, de prendre mon temps. Comme si c’était le calme avant la tempête. Comme si l’univers et mon corps me demandaient de me calmer, et de prendre soin. Non pas qu’il soit l’heure de déposer les armes et de me retirer du monde. Le message que m'envoie mon corps est plutôt de prendre soin de moi pour pouvoir prendre soin des autres dans quelques mois.
Nous sentons toutes et tous les tensions monter, les points de bascules se rapprocher: les incendies de Californie, la crise sanitaire, la canicule, la crise économique à venir, les tensions sociales, les tensions raciales, les inondations au Niger…
Comment savoir sur quoi agir quand tout semble se déliter en même temps? Comment oser prendre du temps pour soi quand il y a tellement d’actions à mener? Comment continuer à rêver à plus beau, plus juste, plus relié, plus collectif quand chaque jour a son lot de mauvaises nouvelles? Comment transmuter les crises que nous vivons en ouverture à un monde un peu plus sacré?
C’est à toutes ces questions que j’essaie de trouver des réponses avec l’activisme sacré. Parce que je suis persuadée qu’on peut être engagée dans la résistance et se marrer à longueur de journée, qu’on peut ressentir le moment où il faut agir avec vigueur et le moment où il faut se reposer et ralentir, qu’on peut garder les yeux ouverts à ce qu’il se passe autour de nous et continuer de viser l’utopie.
Alors si toi aussi tu souhaites suivre cette voie de l’activisme sacré, rejoins nous pour la prochaine retraite du bûcher ou la nouvelle promotion du programme Sagesses de la terre.